NES DE LA LIBERATION 1944
Nous continuons sur le blog que nous avons céer le 30/08/2004, transformé en site puis revenu à
"NES DE LA LIBERATION 1944"
nous resterons près de nos Amis de
Hommage aux Soldats Américains de la WAR 2 ST AVOLD
Nous prècisons que nous serons toujours aux côtés de tous ceux qui pensent et rendent hommages à nos libérateurs à tous ceux qui reposent dans les cimetières Américain et autres dans des cimetières civils un peu partout en France.
Nous tranmettrons vos courriers
mdallaviavia2@gmail.com
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Nos Amis nés de la libération en 1945, l'an prochain en 2025 ce sera l'anniversaire des débarquements en France depuis auuront 80 ans , beaucoup nos pères ne sont plus vivant, il est toujours possible de rechercher leurs traces tant militaires que leur vie civile,ce n'est pas facile mais toujours interessant de suivre les 5 organismes francais dont les AMERICAINS sans oublier les principaux cimetière militaires AMERICANS dont le plus GRAND est celuii de ST AVOLD en MOSELLE .
Michel DALLA VIA le Président
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UNE AFFICHETTE CONCERNANT LES NES DE LA LIBERATION
Nous retrouuverons le nom de Michel DALLA VIA et de John LEE
John LEE conservateur de la ville de SAN FRANSICO, son épouse Martine LEE responsable du Lyons Club d'ALAMEDA Californie nous ont permis de cloturer la liste des 7 premiers participants pour créer l'association
"HOMMAGE AUX SOLDATS AMERICAINS DE LA WAR 2 ST AVOLD.
Ils sont depuis adhérents d'honneur des "Nés de la libération 1944."
je suis toujours en contact avec eux, ce sont des Amis, Nous les remercions de nous avoir rejoint.
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LES OBJECTIF DE NES DE LA LIBERATION
création 2003/2004
1 – Nous avons créé une association comme il en existe en Hollande, en Belgique, et dans plusieurs pays du nord,
2 - Réunir des personnes «nées de la libération » en général Américains échanger dans un premier temps notre point de vue sur la manière dont nous vivons cette situation et sur les répercutions que cela occasionne dans nos existences. (Base des Statuts)
Nos objectifs : le devoir de mémoire en rendant hommage aux Américains et Alliés libérateurs de la France ainsi qu’aux femmes et hommes, militaires, déportés résistants, victimes civiles qui ont défendu leur pays pour notre liberté.. Nos reconnaissances vont également à ceux qui au nom de notre Pays ont participé au péril de leur vie au maintien de l’ordre dans les Pays en conflit
Nous souhaitons investir public et Amis dans un rassemblement convivial, au nom du devoir de la mémoire, de la liberté et de la paix.
Aider les personnes dans leurs démarches pour retrouver leur famille.
Aider du mieux possible les personnes dans leurs démarches auprès des autorités.
Favoriser les rencontres entre les nés de la guerre et de la libération tous Pays du monde et années confondus.
Favoriser les rencontres avec les vétérans, anciens combattants, militaires, élus etc...
3 – Rechercher afin de mieux comprendre la vie des soldats dans leurs les unités et dans leurs évolutions sur le sol Français. Comprendre comment ont-ils vécu leurs relations avec les populations
4 - Participer a différentes cérémonies de commémoration. Mobiliser autour de soi pour réunir un maximum de personnes.
Demain nos pères auront disparu, les honorer serait merveilleux, mais aussi un devoir. Dans les cimetières Américains reposent des libérateurs ils sont Parents ou Amis de nos familles U.S
5 – Rencontrer des associations de vétérans lors des commémorations et autres. Se réunir pour le Mémorial DAY qui est le dernier samedi ou dimanche de mai à ST AVOLD et dans tous cimetières Américains, ou pour la commémoration du 6 juin en Normandie sans oublier dans nos communes le 11 novembre qui est le jour des vétérans US disparus pour notre liberté, le 8 mai reste un jour important pour tous.
Le jour de ces cérémonies donnera l'occasion de se rencontrer, de faire connaissance autour d'un repas convivial. Les assemblées générales auront lieu fin mai à St Avold et au moment des cérémonies du débarquement en Normandie.
6 – Réfléchir à la possibilité d'aller en délégation aux Etats Unis, y rencontrer des associations de vétérans. Leur dire qu'en France nous ne les oublions pas. (Parrainer des tombes de soldats dans nos cimetières US.
Les adhérents qui sont en relation avec leur famille aux USA sont invités à à témoigner sur le site, ou dans le journal, ils peuvent aider directement ou indirectement l'association et ses adhérents par leurs connaissances et relations outre Atlantique
7 – Notre Association Nés de la libération s'allie avec les associations sœurs qui ont le même but, l’important est de former une chaîne d'amitié souvenir et de paix. Nous avons le Devoir de Mémoire, nous devons nous souvenir et commémorer.
« Les mots Paix, Liberté Souvenirs sont nos mots clé. »
11 – Obtenir le soutien du Mémorial pour faire évoluer les objectifs de l'association. (Souvenirs, liens, adresses, tél)
Soutien et reconnaissance sont demandés et indispensables de la part des organismes et personnalités officiels.
Nos pères se sont battuts pour la liberté et la paix de notre Pays la France. Ne nous oubliez pas nous sommes leurs descendants.
8- En cas de besoin, selon ses possibilités notre association tentera d'aider et diriger les personnes qui recherchent leur famille aux USA, en aucun cas elle ne pourra être tenue responsable pour non aboutissement. Le respect des familles doit être préservé, rien ne sera fait sans l'accord des organismes concernés aux USA et en France ensuite celui des familles, bien souvent le père est décédé ses descendants sont plus ou moins dans la confession, ils croient au nouveau lien, , malheureusement seul le nom voir le prénom correspondent mais pas la personne , il y a erreur de famille ? C'est grave mais cela arrive chez les chercheurs amateurs, malheureusement nous en connaissons plusieurs
9 - Pour être adhérent de l'Association, il faut être né de père libérateur de 1944,1945, jouir de ses droits civiques, être agréé par le comité d’organisation.
Les personnes qui s'intéressent à cette période de la libération sont les bienvenues.
Sont membres d'honneur, ceux qui ont rendu des services signalés à l'Association ; ils sont dispensés de cotisations.
Sont membres bienfaiteurs, les personnes qui versent une libre participation, afin d'aider l'association.
Sont membres actifs ceux qui ont pris l'engagement de verser une cotisation annuelle. Voir article 11. Dans tous les cas vue la modeste somme versée pour l'année la cotisation ne sera jamais remboursée. A compter du 1er septembre la cotisation compte pour 2009.
10 – La gestion de l'association se fait à la collégiale, la correspondance se fait en général par E Mail ou par courrier postal. (Conformément aux statuts.)
11 – Cotisation annuelle : 20€ la première année puis 10 € les années suivantes.
Chèque au nom de « Nés de la libération » 22 Rue des conmtes de RIEUX 56220 MALANSAC TEL 70 55 68 87
Pour une saine comptabilité et depuis notre création nous préférons les chèques. Un compte rendu de fonctionnement est envoyé chaque année avec le bilan financier à nos adhérents, ainsi que des infos régulières concernant notre association.
Les mises à jour des objectifs se font selon les besoins par les dirigeants, les statuts restent ceux déclarés en Préfecture
Mise à jour le 1 er Janvier 2008.
Quatrièmes Journées du livre de Saint Sauveur de Peyre (2008)
Vendredi 22 août Samedi, 23 août
NES DE LA LIBERATION 1944
Les enfants de soldats alliés revendiquent une place honorable dans nos sociétés. Seront-ils bientôt les seuls à effectuer un travail de mémoire ?
(Un entretien avec Michel DallaVia, président de« Nés de la Libération »)
Pour Eurbag Magazine.
« Eurbag Magazine » voudrait vous présenter dans cette édition l’association « Nés de la libération ». La création de ce groupement qu’il préside, date du 60ème anniversaire du Débarquement en Normandie. (1) Avant de s’installer à St Avold en Lorraine, Michel Dallavia l’avait tenue en Normandie sur les fonts baptismaux. C’est une association d’hommes et de femmes nés après le Débarquement. Ils ont de 60 à 63 ans aujourd’hui et sont nés de pères alliés, majoritairement américains, mais également canadiens, anglais, irlandais, etc. Michel Dallavia est l’un d’entre eux. Il présentera son amicale et ses activités en compagnie d’un ami américain aux Journées du livre de Saint Sauveur de Peyre en Lozère le 22 août 2008.
La grande peine
« Ce n’est pas facile, déclare-t-il, de créer une association comme la nôtre. La mienne, en fait, je l’ai créée lors de mon mariage avec mon épouse Mireille, le 4 septembre 1965. En effet, mon épouse est née au Perreux le 23 janvier 1946 de père inconnu, supposé père américain. Elle ne sait rien d’autant que sa mère est décédée en 1954. Aucun renseignement n’a filtré dans la famille.
La plupart d’entre nous ont commencé leur vie sans avoir réellement de préoccupation concernant leur père. Cette vie, avait commencé pour beaucoup chez notre grand-mère qui nous disait toujours : « J’ai un secret que je te confierai quand tu seras plus grand ». Ce secret nous fut dévoilé vers nos douze ans ». « Nous allions à l’école sans guère nous poser de questions, poursuit-il. Pourtant, nous avons souvent eu droit aux quolibets de nos petits camarades, ceux-ci sans doute à l’écoute de leur famille ou de leur entourage. Certains ne faisaient pas de différence entre les enfants de la Guerre et ceux de la Libération.
La grande peine revenait aux enfants de couleur. Cette meurtrisse existe encore à ce jour. Pour la petite histoire je pense à cette Amie qui ne comprenait pas pourquoi elle était noire, à plusieurs reprises comme beaucoup d’autres elle a tenté de devenir blanche en se lavant à la javel et avec d’autres détergents ».
Soutenus par une amie, Françoise Lesourd, Michel Dallavia, blanc, s’est associé à un Michel Jacqueline, noir, quant à lui, pour faire connaître ensemble leur problème. Il s’agissait aussi de donner la chance aux Enfants de la Libération de se rencontrer, de se souvenir, de commémorer les évènements qui avaient donné lieu à leur naissance, de procéder à des recherches de paternité ou de famille, etc. C’est alors qu’ils ont décidé de créer une association. Michel Jacqueline avait déjà pris contact avec la direction du Mémorial qui lui avait fait miroiter la promesse d’un rendez-vous. Lors de la création de leur association, il renouvela sa demande d’entretien, mais ne put malheureusement obtenir un rendez-vous, malgré d’autres tentatives. La réponse était toujours :
« En dépit de la sincérité de votre demande, nous ne pouvons y accéder en raison du nombre très important de sollicitations du même genre ».
Enfin : contact !
Il aura fallu que deux années s’écoulent pour que le contact s’établisse avec Monsieur Thiebolt, au Mémorial.
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Il expliqua à Michel Dallavia comment leur association pourrait coopérer avec cette grande maison symbole de la paix. Il suggéra une rencontre avec plusieurs associations du même type, y compris franco-allemandes. « Dans le cadre de la préparation des cérémonies du 60ème anniversaire, juste avant les célébrations, la presse était avide de sujets, relate le président de l’association. Aussi avons-nous profité de ces opportunités. Ouest France et sa « Der », I Télé, les journaux de la Sarthe ont œuvré en notre faveur, Michel Jacqueline a participé à des émissions de radios. A St Lo, il a participé au tournage d’un film avec des vétérans. Tout ceci nous a motivés. Nous avions de quoi nous mettre au travail pour enfin créer cette association. Un nom était trouvé « Nés de la libération », un site était ouvert, notre amicale naissait. L’arrivée d’Internet nous a favorisés. Le web nous a permis d’avoir des contacts. Des relations se sont nouées. Des rencontres ont permis des ouvertures. Rien à regretter de cette initiative ».
Dallavia explique qu’ils ne sont pas seuls, il existe une l’Association Belge, d’autres associations du même type existent en Hollande, Danemark, Angleterre et autres pays nordiques. La presse leur a permis de se faire connaître. Ainsi a-t-il rencontré une association d’anciens combattants franco-américains dont il est adhérent, ce qui lui permet de rencontrer fréquemment des vétérans franco-américains, « rencontres conviviales et enrichissantes », précise-t-il. Ils savent aussi qu’en Allemagne vivent des personnes nées de père américain, que leurs coordonnées ont été communiquées mais que, pour des raisons inexplicables, elles ne sont jamais arrivées à leur direction. C’est d’autant plus regrettable que Michel Dallavia réside maintenant près de la frontière allemande. « Eurbag » espère notamment pouvoir mettre en relation avec eux des enfants d’occupants français en Allemagne : « Comme nous, insiste Michel Dallavia, ils veulent savoir, comprendre, ils veulent la paix dans le monde. Les grands personnages de France, d’Allemagne et des Etats-Unis ne se gênent pas pour se donner l’accolade, s’exclame Michel, pendant que nous autres, nous sommes ignorés. Or ne sommes nous pas les premiers concernés ? Des échanges nous ont permis de mieux nous connaître et, parfois, de nous rencontrer. Ce sont des réunions amicales au cours desquelles nous avons du mal à évaluer les sentiments que nous éprouvons. Nous avons toujours l’impression d être seuls et, pourtant, nous sommes un peu plus, parait-il, de 50 000 ».
La difficile recherche
Quand on lui demande ce qu’ils font concrètement, le leader de « Nés de la Libération » répond : « Nous savons que chacun aimerait retrouver ce père venu d’ailleurs, chacun aimerait savoir qui il était, comment celui-ci a vécu. Ils aimeraient connaître la vérité, savoir qui ? Certains d’entre nous ont la peau noire, d’autres sont blonds, d’autres sont bruns, typés Amérique latine, ce qui accentue cette volonté de savoir qui nous sommes, ce qu’il était !... L’hérédité est un gros point d’interrogation… Notre travail associatif est d’aider les adhérents, qui le désirent, à retrouver leur famille aux USA ou dans les pays alliés, celui-ci est gigantesque ! ».
Certains ont commencé les démarches depuis longtemps par courrier, dans les ambassades, consulats, par le biais d’hommes politiques et de différentes associations, sur Internet. Généralement sans résultat. L’âge et le temps libre que donne la retraite permettent à chacun de tout mettre en œuvre pour avoir des réponses. D’autres, plus timides, ont une place entière dans leur famille, ils vivent heureux et ne voudraient pas apporter de l’ombre dans leur univers familial, en cherchant ce qu’ils ont déjà, le bonheur.
Nous demandons à Michel Dallavia de préciser : « Nous nous trouvons devant deux énormes blocs qui s’appellent : l’Etat français et l’Etat américain. Nous écrivons souvent à un organisme qui s’appelle le NPRC : « the National Personal Records Center of st louis ». Il faut savoir que plusieurs bâtiments de cet organisme ont brûlé en 1973, ce qui a détruit 18 millions de dossiers. Ceci ne facilite pas les recherches d’autant qu’il y a aussi la sauvegarde des familles à respecter. Le respect des familles doit être préservé, rien ne doit être fait sans leur accord après nos éventuelles prises de contact.
Des Américains privés se lancent dans les recherches, mais voilà ce qui arrive, parfois :
-Deux citoyens des USA, volontaires pour nos recherches, nous ont contactés. Ils ont trouvé trois familles sur vingt-cinq. Dans mon cas, ils pensaient avoir trouvé et soutenant que le père qu’ils m’allouaient était le bon. La famille de cet homme décédé, non marié, a cru, elle aussi, à cette découverte. Tout le monde était content. Non convaincu, je suis allé plus loin dans les recherches. Je me suis aperçu que ce soldat n’était jamais venu en France ! Donc, impossible qu’il fût mon géniteur. Quel embarras pour les familles et quel désastre !... Nous ne mettons pas en doute la bonne volonté de ces personnes, mais regrettons le manque de maturité ou d’expérience en la matière.
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Par ailleurs, nous sommes déçus de ne plus avoir de nouvelles de la part des personnes qui ont vu aboutir leurs recherches par le biais de notre association. Nous savons qu’il y a de la joie, parfois de la déception, voire de la gêne lorsqu’il y a une rencontre avec une famille qui est peu recommandable.
Nous avons un ami, Edouard, qui demeure à Bruxelles. Il s’intéresse à nos recherches. Ses connaissances militaires US lui permettent de répondre à la plupart des adhérents qui recherchent père et famille. Son regret et de ne pas recevoir un petit mot de courtoisie au terme de ses recherches. Pourtant, les réactions nous sont précieuses et peuvent être utiles. Comme nous tous, Edouard est bénévole, mais quelques lignes de témoignages font toujours plaisir.
Nous voulons et nous revendiquons haut et fort que les Etats-Unis et la France nous permettent de faire nos recherches avec des organismes officiels comme le NPRC. Encore faut-il être reconnu, officiellement, par ces institutions américaines, ainsi que par celles françaises. Par le Conseil de l’Europe. Les pays alliés doivent nous reconnaître et nous ouvrir leurs portes, en particulier, l’ambassade des US et ses consulats comme interlocuteur privilégié. Le Canada ne veut absolument rien entendre.
Nous ne devons pas oublier ces hommes qui se sont battus ou et ceux morts pour des causes ne les concernant pas, nous leur devons le respect et le souvenir. C’est pourquoi nous soulignons dans nos objectifs : Demain nos pères auront disparu, beaucoup sont décédés déjà. Les honorer serait merveilleux, mais c’est aussi un devoir.
Le souvenir s’efface hélas ! Les cérémonies du 11 novembre étaient, dans le passé, diffusées en direct à la télévision. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, sauf résumé. Ne négligeons pas nos morts. Nous voulons être présents, nous voulons rencontrer des associations de vétérans et dire à ces hommes qu’en France nous ne les oublions pas. Le souhait de parrainer des tombes de soldats a été émis. Nous sommes certainement la dernière génération à rendre hommage à ces libérateurs.
Mais nous avons fini par obtenir la signature d’un partenariat avec le Mémorial de Caen. Il n’y en avait jamais eu auparavant à notre échelle. Pour la première fois depuis notre naissance nous allons exister aux yeux du monde entier. Que chacun prenne conscience de ce grand moment !
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(1) La création et le dépôt des statuts ont été déclarés au Journal Officiel, le 24 septembre 2004, sous le n°710. Dans la foulée, « Nés de la Libération » a créé son site et son blog.
En deux mots, les objectifs principaux de l’association tels que les définit Michel Dallavia
Se faire connaître ; rencontrer nos amis nés de père allié ; rencontrer d’autres associations ; rencontrer des vétérans ; rendre hommage à ceux qui sont tombés sur notre sol de France, nous avons peut-être des parents, des amis de nos familles américaines parmi eux. Nous ne devons pas rester indifférents.
Beaucoup d’entre nous aimeraient savoir qui était leur père, voir son image, avoir des informations sur sa famille, sur son métier et « last but not least » s’il nous ressemblait. Il est toujours très difficile de donner des réponses, cependant avec certaines aides nous avançons et retrouvons beaucoup ont pu localiser leur origine et rencontrer la famille paternelle ainsi que les familles d’autres membres de l’association.
Mais pour d’autres, la recherche reste en surface. Je suis de ceux là. J’aimerais savoir qui était mon père, avoir une photo de lui et connaître son hérédité. Je reste, comme la plupart, attaché à ma famille adoptive. J’ai une très forte pensée envers celui qui m’a donné son nom, qui m’a permis de grandir normalement comme mon frère et ma sœur. Ce ne sont pas une demi-sœur ni un demi frère. Merci à mon frère qui me suit dans mes recherches. J’ai eu un père adoptif formidable qui m’a élevé normalement. Ses parents, ont été pour moi de vrais grands-parents, deux tantes et leurs maris, des cousins et cousines qui furent magnifiques. Ils ne m’ont jamais fait sentir la différence, jamais souligné que je venais d’ailleurs… J’ai toujours été traité en enfant de la famille. J’étais de tous les Noëls, communions, mariages. Ils étaient là à la naissance de mes enfants.
Notre association organise aussi des visites de musées et participe à des réceptions. Notre règle est de ne jamais quémander une invitation. Pour en finir, sachez que nous n’avons pas de subventions. Tout est financé par nous-mêmes. Nous avons besoin de petites aides, pas des grosses sommes mais de quoi nous aider dans les correspondances, téléphone, Internet, dépôts de gerbes.
Encore un mot : je ne peux pas rester insensible en passant devant un cimetière américain, à 4 kms de chez moi, celui de St Avold où 10 489 hommes sont inhumés. Nous leur devons la liberté.
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Nous avons le devoir d’honorer leur mémoire. Peut être dans ces cimetières reposent de la famille ou des Amis de notre père biologique.
L’association a aussi pour objectifs le devoir de mémoire qu’il s’agit de perpétuer en s’inclinant régulièrement sur les tombes des soldats libérateurs, ainsi que celui d’informer les populations des cérémonies afin que chacun n’oublie pas ceux qui sont tombés pour notre liberté.
Nous voulons aussi réunir des personnes nées de la libération, de père allié, majoritairement Américains, Anglais, Canadiens, etc. Les aider dans leurs démarches pour retrouver leur famille. Et favoriser les rencontres entre les nés de la Guerre et de la Libération tous pays et années confondus. Lutter pour la paix dans le monde en tenant la main de ceux qui ressentent cela comme nous.
Nous approuvons les hommes d’Etat, les politiques qui se tiennent par la main au nom de la paix, mais par humanité ne soyons pas oubliés. Nous sommes nés de libérateurs ou de l’occupant. Nous sommes les descendants de ces guerres. Nous sommes nés pour vivre libres et en paix. Nous sommes la première génération née depuis 1942/1943 à ne pas avoir été mobilisés pour aller à la guerre. Nous sommes les héritiers de la paix, le symbole de la paix, nous le revendiquons haut et fort. Nous souhaitons être admis aux cérémonies officielles à des places respectables. Ne sommes-nous pas les descendants directs de nos libérateurs disparus ? Nous ne devons plus être tenus à l’écart comme des exclus.
Nous voulons tenir le monde informé que tous les jours dans des pays en guerre des enfants naissent de père militaire, nous soutenons ces enfants et ferons tout pour que ceux qui ne sont pas reconnus puissent faire des démarches pour placer leurs géniteurs devant leurs responsabilités. Il est temps que les grandes nations se concertent et rendent obligatoire l’ADN des militaires en occupation. Celui-ci le sera également pour les enfants non reconnus. Ceci me paraît important dans le contexte des viols. Il y en a eu. Je ne veux pas m’étendre ici sur ce grave problème.
Nous sommes mécontents, la France notre patrie nous ignore. Nous n’avons obtenu à ce jour aucune reconnaissance malgré des courriers envoyés aux ministères
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